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On peut désormais lire l’article « le « nouveau » réalisme de Maurizio Ferraris : le Manifeste » sur la nouvelle version du site : ICI
Stéphane Dunand[1] a rédigé un compte-rendu exhaustif de mon livre Le corps et l’esprit : essai sur la causalité mentale (Vrin, septembre 2013) pour la revue L’oeil de Minerve.
« Nous avons l’impression d’être des agents. Nous supposons que nos pensées, parmi lesquelles nos croyances, nos désirs et nos sensations, produisent des effets physiques. Mais être véritablement des agents supposerait la réalité de la causalité mentale, à savoir à la fois la réalité des pensées et celle de leur pouvoir de faire une différence physique. C’est la réalité de ce pouvoir que le livre de F. Loth, Le corps et l’esprit, s’attache à établir. »
…/… [lire la suite]
[1] Stéphane Dunand est le traducteur du livre-maître de David Chalmers L’esprit conscient chez Ithaque, ainsi que de nombreux articles de Jaegwon Kim. Sa thèse de doctorat s’intéresse à la question de la réalité des couleurs.
L’article « Le complot des analytiques français selon Juliette Grange – la réponse de Frédéric Nef » est maintenant lisible sur la nouvelle version du site : ICI
« E. Anscombe et P. Geach renouent avec la métaphysique d’Aristote et de saint Thomas, en s’appuyant sur la philosophie analytique du langage : nous devons chercher à déterminer ce qui existe réellement et non nous limiter, comme le prône la philosophie moderne, à la connaissance de nos représentations. […] »
Préface de Frédéric Nef
Traduit de l’anglais par Dominique Berlioz et François Loth
Elisabeth Anscombe et Peter Geach, unis par les liens du mariage pour 72 ans – de 1941 à 2013, année de la mort de Geach à l’âge de 97 ans –, auteurs chacun d’une œuvre capitale, qui valut à Geach la Croix pontificale du Saint-Siège, Pro Ecclesia et Pontifice, signent en 1961 avec ce livre leur seule œuvre en commun. Auparavant, en 1957, Anscombe avait déjà publié Intention, et Geach, Mental Acts : Their Content and Their Objects. À notre connaissance, les deux derniers textes de ce triptyque, « Thomas d’Aquin » et « Frege », sont les premiers de Geach traduits en français.
Extrait de la préface de Frédéric Nef
Ce qui reste des œuvres philosophiques d’Aristote, d’un volume assez considérable, touche à de vastes domaines et est rédigé dans un style très dense. La tradition laisse penser qu’elles n’ont probablement pas été écrites pour le grand public. A la vérité, bien des passages semblent lui être destinés, car bien que difficiles, ils sont très travaillés et ne présupposent aucune initiation au langage, ni à la pensée des écoles philosophiques dans lesquelles Aristote enseignait, ni de celles qu’il discutait. Mais bien des textes demeurent extrêmement obscurs – du fait de leur caractère allusif ou par manque d’explication de nombreuses locutions écrites dans un grec hors norme et qui ont à l’évidence un caractère technique. [lire la suite de l’extrait…]
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la « Philosophie expérimentale »
Articles de Florian Cova, Joshua Knobe & Shaun Nichols, Julie Fontaine, David Margand, Ruwen Ogien, Nicolas Delon, Marcus Arvan, Christine Clavien, Katinka J.P. Quintelier, Delphine De Smet, Daniel M.T. Fessler, Marie-Christine Nizzi,Jérôme Ravat[1].
[1] Pour aller plus loin sur la contribution de la philosophie expérimentale aux débats philosophiques, on peut lire l’ouvrage collectif La Philosophie Expérimentale, Paris, Vuibert, 2012.
Jeudi 2 mai à l’Institut de théologie protestante (Paris) les éditions Ithaque invitent à une rencontre autour de l’oeuvre de Julien Benda, écrivain et philosophe du début du 20ème siècle, ardent défenseur de la raison, mais aussi controversé (voir une recension de Roger Pouivet) et dont Pascal Engel a retraduit la pensée dans un ouvrage paru il y a tout juste un an, Les lois de l’esprit, Julien Benda ou la raison.
Avec :
– Antoine Compagnon, professeur au Collège de France
– Pascal Engel , professeur à l’université de Genève et à l’EHESS
– Louis Pinto, sociologue, directeur de recherche au CNRS
Renseignements ici
A première vue, la philosophie et l’ingénierie n’ont pas beaucoup de points en commun. Alors que la philosophie s’adonne à la réflexion et aime problématiser, l’ingénierie est orientée vers l’action et la résolution de problèmes. Alors que les philosophes attachent de la valeur aux conflits qui émergent d’un problème, l’ingénieur cherche à éviter l’ambiguïté. Pour l’un, le médium principal est le langage, alors que pour l’autre, directement engagé dans le monde matériel, c’est avec des schémas et des diagrammes qu’il rend compte de sa recherche. Si les philosophes évaluent leur contribution à leur discipline au moyen d’arguments, les ingénieurs insistent, sur l’efficacité et l’effectivité dans la résolution des problèmes. Autant le dire, à première vue, les deux domaines semblent s’exclure.
Cependant, et pour un certain nombre de raisons historiques et professionnelles, mais aussi pour des raisons liées à l’impact de la technologie sur la société et à la connaissance scientifique, la philosophie est importante pour les ingénieurs. À l’inverse, l’ingénierie et la technologie soulèvent des questions que la philosophie ne peut plus ignorer. En effet, les questions philosophiques émergent dans un monde où les sciences progressent et que modifie la technologie. Les concepts utilisés pour traiter les questions philosophiques sont vivants, ils évoluent et s’adaptent aux découvertes empiriques. Ainsi, il n’y a pas, entre la science, la technologie, l’ingénierie et la philosophie, de territoires antagonistes. La philosophie et les sciences empiriques ne sont pas concurrentes. Leurs relations sont pacifiées et leur collaboration, dans un esprit de progrès des connaissances, est indispensable. C’est à cet « état des liens », entre la philosophie et le sous-ensemble du domaine scientifique dans lequel se retrouvent la technologie et l’ingénierie, qu’est consacré cet article. Comment chacun des domaines peut-il constituer un apport pour l’autre ? Comment, au-delà de ce qui peut s’apparenter à une division du travail, la philosophie et l’ingénierie concourent-elles de concert à faire évoluer nos concepts et la compréhension de notre place dans le monde ?
Une ouverture philosophique vers l’ingénierie ne peut donc que contribuer à améliorer la compréhension de la nature de la profession d’ingénieur. On peut, en conséquence, en attendre un certain bénéfice. Non seulement, dans la clarification de la fondation intellectuelle de la profession d’ingénieur, mais aussi de la contribution de l’ingénierie au développement de la société et de la connaissance.
[…] la suite sur le site de la revue Technique de l’ingénieur.
Vient de paraître (je l’ignorais avant d’écrire le billet précédent) la traduction du livre de Benjamin Libet, écrit quelque temps avant sa mort aux éditions Dervy (30/11/2012). Dans l’avant-propos d’Axel Kahn, le thème du très dualiste Benjamain Libet est ainsi résumé :
« Le travail de Libet s’est concentré sur les relations temporelles entre événements neuronaux et expérience. Il est, entre autres, connu pour avoir découvert que nous décidions inconsciemment d’agir bien avant que nous ne pensions avoir pris la décision d’agir. Cette conclusion a des répercussions cruciales sur l’un des problèmes philosophiques et psychologiques les plus profonds, à savoir le problème du «libre arbitre». »
La revue Klesis, sous la direction de Yann Schmitt, consacre un numéro à David Lewis.
Des articles de Michele Salimbeni, Stéphane Chauvier, Frédéric Nef, Filipe Drapeau Vieira Contim, Jiri Benovsky, Ghislain Le Gousse, Pascal Ludwig, Eléonore Le Jallé, Paul Egré et Olivier Roy, Isabelle Pariente-Butterlin, Nancy Murzilli ainsi qu’une traduction d’un article de David Lewis « La vérité dans la fiction ».
Dans un article du numéro spécial de janvier, la revue Sciences Humaines, sous un titre d’article intitulé « Et si on repensait TOUT« , parle de la renaissance de la métaphysique. On y évoque Frédéric Nef comme l’un « de ses plus fervents hérauts », Claudine Tiercelin, mais aussi ce blog, Philotropes… les éditions Ithaque.
C’est une bonne nouvelle pour la métaphysique qui « renaît de ses cendres » (c’est le titre de l’article). Mais comme l’a montré Frédéric Nef dans Qu’est-ce que la métaphysique ? elle n’était pas morte. Dans la deuxième partie son livre (La mort lui va si bien), il y explique la parenthèse kantienne et préconise l’abandon de la catégorie de pensée post-métaphysique. Catégorie qui n’a jamais concerné cet espace.
La revue Théorèmes – Enjeux des approches empiriques des religions, se définit comme une « rencontre de la philosophie et des sciences avec l’expérience religieuse, les conflits qu’elle génère, les potentialités théoriques qu’elle porte… » Elle « vise à promouvoir des travaux scientifiques, philosophiques ou théologiques qui se confrontent aux enjeux d’une approche des religions par l’expérience. »
Vient de paraître un dossier passionnant consacré à « Wittgenstein et le religieux ».
Un entretien avec Jacques Bouveresse, des textes de Yann Schmitt, Roger Pouivet, Cora Diamon, Elise Marrou, Michel Le Du et de Ronan Sharkey (à venir).
Un nouveau numéro de la revue KLESIS, sous la direction de Patrick Ducray, vient de paraître.
La revue met en lumière, après la philosophie analytique de la religion et deux numéros dédiés à l’actualité de la tradition analytique, un autre objet de la recherche : le droit.
A lire en ligne, ce numéro 21 :
L’article « The Mind-Body Problem ? Non. Le problème de la viande qui pense ! » est maintenant lisible ICI sur la nouvelle version du site.
L’article « L’esprit conscient ou la fausseté du matérialisme selon David Chalmers » est désormais lisible sur la nouvelle version du site, ICI.
« Prendre la conscience au sérieux » comme nous invite à le faire David Chalmers, c’est certainement pouvoir lire son maître ouvrage en Français.
Désormais c’est possible ! Son livre vient de paraître aux éditions d’Ithaque.
Nous en reparlons très bientôt…
Nous parlerons très bientôt de ce livre – premier de la nouvelle collection Science et Métaphysique dirigée par Stéphane Dunand, Olivier Massin et Mathieu Mulcey.
Comité scientifique : Jacques Bouveresse, Alain de Libera, Jean-Maurice Monnoyer et Kevin Mulligan.
Publication des premiers articles de la revue en ligne
Articles de Yann Schmitt, Nicolas Tavaglione, Martin Gibert.
Faire toute la place à l’argument dans les grands domaines de la philosophie est le principe fondateur de la revue. Une nouvelle revue qui sélectionne ses articles sur le principe de la double lecture anonyme et autour des critères de clarté et de précision est vraiment une bonne nouvelle pour la philosophie francophone.