Le « nouveau réalisme » 4
L’article « Markus Gabriel ou le constructionnisme sans monde : l’analyse de Frédéric Nef » est maintenant lisible sur la nouvelle version du site ICI
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This entry was posted on mercredi 14 janvier 2015 at 11:23 and is filed under Lecture, Métaphysique. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0 feed. You can leave a response, or trackback from your own site.
Très bon. Le pluralisme ontologique c’est la political correctness
en métaphysique: tous les mondes il est beau tous les mondes y sont gentils.
On a beau dire, et s’est moqué de ma maxime, mais quand même: « pas d’entité sans identité ». Cet archange peut défendre le pluralisme ontologique seulement parce qu’il n’applique pas ce sage conseil.
Willard
Merci W. pour ce commentaire
Il est vrai que Markus Gabriel ne s’embête pas avec votre maxime.
Etre engagé ontologiquement à l’existence de « licornes » par exemple ne lui fait pas peur. Il en vient même à ridiculiser l’entité en l’affublant d’un « uniforme de police » et à la faire exister « sur la face cachée de la lune » (sic).
Chez Gabriel, aucun « sérieux » ontologique. Alors que pour constituer, selon vous, ce qui existe, l’on doit prendre justement au sérieux la science et la logique, Gabriel renvoie la première à un relativisme généralisé et néglige la seconde. Il est toutefois vrai que vous n’avez pas prétendu dire ce qu’il y a, mais ce à propos de quoi nous disons qu’il y a. N’écrivez-vous pas « Nous recherchons les variables liées, quand il est question d’ontologie, non pour savoir ce qu’il y a, mais pour savoir ce qu’une remarque ou une doctrine donnée, la nôtre ou celle d’autrui, dit qu’il y a ; et c’est là un problème qui concerne proprement le langage. Mais ce qu’il y a est une autre question » ? (On What There is, trad. Française, Vrin, p. 43). Et Gabriel d’en profiter et de vous utiliser (p. 157-159) pour raffermir son relativisme. Mais la leçon qu’il tire de la lecture de vos travaux n’est qu’un escamotage du problème que vous posez à l’ontologie.
Il est vrai que j’ai proposé ma maxime No identity without identity dans un esprit essentiellement vérificationniste, et ma maxime To be is to be the value of a variable dans un esprit essentiellement récapitulatif et non pas constructif en ontologie. On peut, avec Unger, trouver que les ontologistes post-lewisien vont un peu trop loin et trop librement. Mais cela n’implique pas que Anything Goes en ontologie, comme l’Archange semble le croire. La mode de l’ontologie, son renouveau – dont je suis en partie responsable depuis mes critiques de Carnap – ne doivent pas conduire au postmodernisme ontologique dont les travaux de l’Archange sont la marque.
Bonjour !
Je crois qu’il ne s’agit que du rapport de la conscience au monde.
Le monde n’étant ni construit ni en construction, mais l’état d’être.
[…] de donner plus de précisions sur le système de M. Gabriel, car on dispose en français de deux bonnes analyses, celle de François Loth, et celle de Frédéric Nef. [16] L’auteur a manifestement lu […]