Vient de paraître (je l’ignorais avant d’écrire le billet précédent) la traduction du livre de Benjamin Libet, écrit quelque temps avant sa mort aux éditions Dervy (30/11/2012). Dans l’avant-propos d’Axel Kahn, le thème du très dualiste Benjamain Libet est ainsi résumé :
« Le travail de Libet s’est concentré sur les relations temporelles entre événements neuronaux et expérience. Il est, entre autres, connu pour avoir découvert que nous décidions inconsciemment d’agir bien avant que nous ne pensions avoir pris la décision d’agir. Cette conclusion a des répercussions cruciales sur l’un des problèmes philosophiques et psychologiques les plus profonds, à savoir le problème du «libre arbitre». »
Métaphysique, ontologie, esprit 
Inconsciemment, vous pensiez ne pas savoir mais la décision fut prise ! J’ai vraiment envie de le lire.
Heureuse année 2013!
Bonne année à vous également.
Tout a fait d’accord pour dire que l’Esprit est supérieur à la somme du travail d’un neurone avec un autre.
Du fait que l’Esprit s’acquiert par connaissance, un grand Esprit est celui qui en a le plus conscience. L’Esprit rend objectif les décisions du Sujet (intuition, intentionnalité..) en passant par le processus Hégélien de la conscience de Soi à la conscience du monde.
L’Esprit prédétermine l’action, ce n’est pas sur la « décision d’agir », mais sur la conscience qu’on impute la responsabilité.
En ce sens le « libre-arbitre », par la conscience du monde qu’il nécessite, requiert l’Esprit pour dépasser la perception phénoménale du monde en une perception qui dépasse nos intentionnalités (tradition, métaphysique..)
Mais cela est le produit de l’Esprit, et non le résultat du calcul des neurones..