Trope et vide : la voie du milieu de Frédéric Nef

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3 Responses to Trope et vide : la voie du milieu de Frédéric Nef

  1. PARM dit :

    Pour le dire simplement : entre deux êtres il y a du rien, c-a-d du néant. A partir de cette triviale constatation, on peut décliner tout une cohorte de mot tels que vide, vacuum, vacuité, non-être, etc, et décider que mm si il s’agit de synonymes ou apparentés, chacun introduit une nuance particulière.Gardons précieusement ces nuances, car il nous faut garder en mémoire ce qui advient quand « Winston » s’en mêle ainsi que nous l’ont si bien montré Orwell et Chomski. Chérissons donc ces kilomètres de caractères alpha-numériques qui nous ramènent toujours à notre problème existentiel : Qui sommes nous ? et quel est ce temps qui nous fait advenir ?

  2. 1. Comment se fait-il que dans cet article si suggestif, on reprenne si souvent des formules issues d’Extrême-Orient, notamment du taôisme, sans que cela soit thématisé comme tel ?
    2. Quel rapport entre votre théorie des tropes et celle de Du Marsay ?
    3. Ne pourrait-on voir le rien comme le fond des choses, si l’on accepte d’entendre par rien une sorte de fond suffisamment indéterminé pour comporter sans contradiction ce qui existe comme ce qui n’existe pas ? L’intérêt serait d’éviter la question du ciment des choses, dont je me demande si elle n’est pas un effet du mode de questionnement qui choisit d’isoler les tropes, puis se demande comment ils tiennent ensemble. N’est-ce pas oublier que les tropes ont été découpés sur un fond pour pouvoir être distingués ?

    • Francois Loth dit :

      L’auteur du livre dont il est question dans le billet, le philosophe Frédéric Nef, rapproche en effet, le pyrrhonisme et le bouddhisme, plus particulièrement le tétralemme pyrrhonien et la catuskoti.

      En ce qui concerne les tropes, vous pouvez lire le billet 76 dans ce blog. C’est une théorie métaphysique qui tente de rendre compte des propriété et des objets dans le monde.

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